Il y a 80 ans, la France vivait un traumatisme qui allait marquer les esprits pour des décennies. En quelques semaines, notre armée, considérée comme l’une des plus puissantes au monde, se trouvait balayée par la Wehrmacht.
Longtemps masquée sous le voile de la honte, la résistance de nos troupes est pourtant une réalité. Notre armée, en pleine mutation, disposait de moyens non négligeables et mêmes supérieurs à ceux de l’ennemi (les blindés et les armes antichar par exemple). Après des années de restrictions budgétaires et de « politique de l’autruche », il faudra attendre 1936 pour que l’on se réveille.
Un énorme effort fut alors consenti, notamment au niveau de la mécanisation de nos troupes. Et la dotation de l’homme dans tout cela ? Eh bien elle reflète ce qui fut fait pour l’armement, mais avec des budgets moindres car non prioritaires. L’équipement de la plupart des hommes était à l’image de la pensée de l’état-major et du Conseil supérieur de la guerre : dépassé. Le 30 mars 1940, Gamelin ne rappelle-t-il pas que la capote reste le vêtement principal de combat ? Pour autant, on a vu fleurir dès le milieu des années trente des effets novateurs qui n’avaient pas d’équivalent, même en 1940, parmi les autres belligérants. Mais ce n’est pas l’image que retiendra l’Histoire. Ce sont les photos prises par le vainqueur qui fixeront pour longtemps l’aspect du poilu de 1940, vaincu et dépenaillé.
A travers cet ouvrage, nous vous proposons de plonger dans les processus qui ont abouti à l’équipement des hommes. Vous y découvrirez ce qui a accompagné leur quotidien pendant 10 mois de campagne. Vous verrez comment les pénuries ont été gérées et comment les leçons du passé n’ont
pas été prises en compte.
Examinons cette armée pleine de contrastes, entre archaïsme et modernité.
Mai-Juin 1940 – l’armée de terre francaise Par Olivier Bellec, – 17,00 € – 100 pages, photos couleurs, 21 x 30 cm, relié. Ref. 04DGM2045
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