Avec ce nouveau numéro d’Uniformes Thématique, nous avons décidé de vous emmener au coeur de ce qui reste l’un des piliers de l’identité française d’après-guerre : la Résistance. S’il y eut beaucoup de résistants de la « vingtcinquième heure », des « résistants de septembre » – pour reprendre la formule d’Henri Frenay -, il eut aussi d’authentiques résistants de la première heure, qui refusèrent dès juin 1940 l’occupation de la France par les armées allemandes et la politique d’abandon du régime qui se substituait à la IIIe République. Il ne s’agissait évidemment pas d’une opinion politique mais d’un engagement non calculé, avec la certitude d’être porteur d’un combat dépassant sa propre personne. En ce sens, résister, c’était d’abord un état d’esprit, l’expression d’un patriotisme chevillé au corps que rien ne pouvait faire reculer et qui était susceptible de se traduire par le sacrifi ce suprême.
Si l’on a pris l’habitude de parler de « LA » Résistance, il y eut en vérité bien d’avantage « DES » résistances, aussi plurielles que contrastées. Aussi, sans prétendre à l’exhaustivité, avons-nous pris le parti de brosser un panorama aussi divers que possible du sujet en prenant bien soin de répartir notre propos en deux grandes parties reprenant la distinction traditionnelle entre les résistances extérieure et intérieure. Tandis que la première est constituée, pour l’essentiel, des Forces françaises libres, la seconde est multiforme et ses manifestations restent, dans un premier temps, individuelles. Ce n’est que progressivement que l’action clandestine s’organise autour de différentes sensibilités qui se structurent, notamment autour de l’armée secrète, des FFI, et des FTP à dominante communiste.
Comme de coutume, Uniformes Thématique aborde le sujet suivant différents angles, qu’il s’agisse d’histoire, de documents d’époque, d’insignes et d’uniformologie.
Uniformes thématique n°8 : La Résistance 1940-1945 est en vente ici
